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14 mars 2021 7 14 /03 /mars /2021 13:52

 

Avec ses 1008 habitants en 2018, Quévreville-la-poterie est un modeste village accolé aux bois qui démarquent la Seine-Maritime de l’Eure, en bordure du plateau de Boos. Avec La Forge, Le Fresnay et la zone pavillonnaire des Caillets, Quévreville est une commune qui, nous le pensons, est principalement connue de l’extérieur pour sa vaste bouquinerie appelée DTR.

 

Le clocher de Notre-Dame de Quévreville émergeant des champs ensoleillés, oui c'est possible, de mai 2021 par Frédéric Ménissier.

Le clocher de Notre-Dame de Quévreville émergeant des champs ensoleillés, oui c'est possible, de mai 2021 par Frédéric Ménissier.

Vue sur le rondpont de la Forge, aux confins de Quévreville-la-poterie et Ymare, par Frédéric Ménissier (février 2021).

Vue sur le rondpont de la Forge, aux confins de Quévreville-la-poterie et Ymare, par Frédéric Ménissier (février 2021).

Vues aériennes sur Quévreville permettant de mesurer l'urbanisation entre les années 1950 et 2018 (captures d'écran issues du site Géoportail).  Vues aériennes sur Quévreville permettant de mesurer l'urbanisation entre les années 1950 et 2018 (captures d'écran issues du site Géoportail).

Vues aériennes sur Quévreville permettant de mesurer l'urbanisation entre les années 1950 et 2018 (captures d'écran issues du site Géoportail).

 

Quévreville… la poterie ? 

Quévreville est un nom rare mais pas unique. Il existe un étrange Queffreville, autrefois Quévreville, près de Caudebec-en-Caux à Carville-la-Folletière. Il existe surtout, plus près, un Quévreville-la-milon à Saint-Jacques-sur-Darnétal. Il est possible qu’on ait voulu les distinguer en leur donnant chacun un qualificatif. La milon peut désigner la mi-longueur, l’équidistance, entre Saint-Jacques et Roncherolles-sur-le-vivier. La poterie révèle, quant à elle, une activité bien réelle de la commune qui nous intéresse ici. En effet, en sus des limons du plateau propices à l’agriculture, le sol de Quévreville est entaillé par la vallée de la Galantine, qui débouche sur Pîtres et la vallée de la Seine. Cette entaille révèle des filons de calcaire coniacien (comme nos falaises de Seine), des argiles résiduelles à silex et, surtout en matière de poterie, des sables, calcaires et micacés. Ce filon se trouve près du cimetière actuel, entre Quévreville et Le Fresnay. Est-ce rare dans la région ? Non, comme le prouve le proche filon de Saint-Aubin, Incarville et Celloville. Mais cela a suffit, semble-t-il, à distinguer nos deux Quévrevilles locaux. À ce propos, en 1879 Joseph Prudent Bunel nota dans sa Géographie du département de la Seine-Inférieure : Arrondissement de Rouen, que Quévreville connaissait une activité de “poterie grossière.”

 

La ville de la chèvre ou le domaine de Kever ? 

Quévreville, curieux nom ! La quèv(re) en normand désigne la chèvre et le blason quévrevillais comporte ainsi trois chèvres. Mais, en Normandie le terme de ville provient généralement du roman “villa” qui désigne le domaine rural, le fief. Le radical des noms en -ville désigne le nom du propriétaire noble du VIIIe au XIe siècles. Il s’agit, le plus souvent, de noms latins, germaniques puis scandinaves. Le linguiste Raymond Schmittlein a développé un argumentaire en ce sens dans un article intitulé “L’anthroponyme germanique employé d’une façon absolue en fonction toponymique (suite), IV, les faux amis” et paru dans La Revue internationale d'onomastique en 1961. Selon l’auteur, Quévreville, mais aussi les Chèvrevilles de La Manche et de l’Oise, dériveraient d’un nom germanique Kever, voire Kiefer (page 119), comme la ville belge de Quiévrain. Les formes anciennes de “Capravilla” seraient des latinisations fantaisistes de Kevervilla. Même si nous ne sommes pas en mesure de trancher pour l’une ou l’autre thèse, l’idée est convaincante d’autant plus qu’une présence franque a été attestée dans ce lieu, ou juste à côté.

Le blason de Quévreville (disponible dans Wikipédia) est fondé sur la toponymie. Ainsi, il porte une poterie et des chèvres. Ce deuxième élément est discutable.

Le blason de Quévreville (disponible dans Wikipédia) est fondé sur la toponymie. Ainsi, il porte une poterie et des chèvres. Ce deuxième élément est discutable.

 

Une présence franque

En 1871, le célèbre curé-archéologue havrais Jean-Benoît-Désiré Cochet, dit l’abbé Cochet, publia quelques lignes sur Quévreville dans le Répertoire archéologique de la France : Département de la Seine-Inférieure. Dans le premier volume, il fit état des découvertes archéologiques réalisées “dans un taillis appelé la vente de Thémare, vers la fin de 1863, par les ouvriers du service vicinal traçant (la départementale) 13 de Grand-Couronne à Forges.” Des sépultures de la période franque furent mises au jour ainsi que des vases. L’abbé Cochet procéda ensuite, en mars 1864, à des fouilles avec M. de Girancourt, le propriétaire semble-t-il. Ils identifièrent au total une vingtaine de squelettes, dont deux avec des vases francs aux pieds et, sur un autre, “deux fibules ansées en bronze liées par une chainette de même métal”. De plus, un squelette accompagné par un grand bronze de Postume (IIIe siècle) fut trouvé sur la colline qui fait face à la vente de Thémare. Enfin, un quinaire en or d’Anastase fut trouvé en 1867 et recueilli par le musée de Rouen. 

Le volume 2 des Procès-verbaux de la Commission départementale des antiquités de la Seine-Inférieure de l’année 1867 comporte quelques précisions et différences aussi aux pages 265 et 266. Il est question d’un vase entier, remis par M. Fouché, constitué de terre blanchâtre et passé au feu. Les fouilles de M. Girancourt ont donné deux vases cerclés en terre et “un scramasaxe avec quatre rainures bien conservées.” 

Que retenir de ces informations ? Il y eut sûrement une continuité de peuplement de ce vallon entre la fin de l’Antiquité et le haut Moyen Âge. Ces vestiges sont humbles tout comme les découvertes de cette période en général. Peut-être sont-elles à relier à Pîtres, vicus gallo-romain qui resta habité au haut Moyen Âge et situé en aval de la vallée Galantine qui, elle, constituait un axe de circulation à faible déclivité vers Boos puis Rouen.

 

Détail de l'article des Procès verbaux de la Commission des antiquités de la Seine inférieure. On y voit une représentation des vases et des fibules franques découvertes à Quévreville.

Détail de l'article des Procès verbaux de la Commission des antiquités de la Seine inférieure. On y voit une représentation des vases et des fibules franques découvertes à Quévreville.

 

Le Quévreville du Moyen Âge : église et grange dimière de Saint-Ouen

Les quelques lignes de l’abbé Cochet sont restées la principale référence des quelques textes actuels sur l’histoire de Quévreville, notamment sur Wikipédia. Celui-ci nous apprend que l’église Notre-Dame fut bâtie au XIe siècle et avance que “au midi du chœur est une chapelle que l‘on croit être celle des moines de Saint-Ouen, dont la ferme voisine passe pour avoir été l’ancien prieuré.” Il est vrai que le registre des visites d’Eudes Rigaud, le franciscain archevêque de Rouen de 1248 à 1275, mentionne une douzaine de fois Capravilla, Quévreville, et rappelle les possessions de l’abbaye Saint-Ouen de Rouen en ce lieu. Cela fait penser que cette immense abbaye, bras droit administratif du pouvoir normand puis français, avait installé un prieuré, sorte de dépendance religieuse rurale avec des hommes y résidant en permanence. Cependant, Eudes Rigaud écrit n’avoir été reçu que par le fermier des moines de Saint-Ouen. Il n’est pas certain qu’il existât un prieuré mais, en revanche, Saint-Ouen percevait bien des dimes sur la région, surtout à Ymare, Sotteville et Les Authieux.
Dans son introduction au Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790, du moins celui de la série ecclésiastique, le conservateur Alain Roquelet présente la construction administrative de l’abbaye Saint-Ouen de Rouen. De la page 7 à la page 9, il montra que les biens fonciers audoniens se répartissaient, essentiellement, en cinq baronnies : celle de Grâce, au sud de Gaillon, celles de Quicampoix, de Perriers-sur-Andelle et de Saint-Ouen, à proprement parler, entre Rouen et Pont-de-l’Arche. De manière ambigüe, le conservateur semble faire de Quévreville une sous-baronnie regroupant “les paroisses suivantes : Les Authieux, Amfreville-la-Mivoie, Celloville, Cléon, Franquevillette, Le Manoir-sur-Seine, Igoville, Gouy, Orival, Port-Saint-Ouen, Saint-Aubin-la-Campagne, Sotteville-sous-le-Val, Tourville et Ymare. La modestie actuelle de Quévreville ne traduit pas cette importance passée, mais l’on comprend mieux la présence d’une grange dimière aussi importante en ce lieu.

Le plan terrier du XVIIIe siècle montre, ici sur un détail, l'église et le fief Saint-Ouen, idéalement situé entre les terres agricoles et les vergers (document disponible sur le site des archives de Seine-Maritime sous la cote 12Fi101).

Le plan terrier du XVIIIe siècle montre, ici sur un détail, l'église et le fief Saint-Ouen, idéalement situé entre les terres agricoles et les vergers (document disponible sur le site des archives de Seine-Maritime sous la cote 12Fi101).

 

L’église Notre-Dame se trouve toujours au côté d’une belle grange dimière connue, mais non protégée, par la Conservation régionale des Monuments historiques comme le prouve une belle série de photographies datant de 1985, environ, et signée par Michel Miguet. L’élément le plus notable est le mur pignon nord, ses pierres de taille, son contrefort et sa meurtrière d’aération près du faîte du toit. Il s’agit, à n’en pas douter, d’une grange aux dimes remontant au moins au XIVe siècle, voire au XIIIe siècle. Un manoir et un colombier existaient aussi en 1287, d’après la fiche de la base Mérimée. Le colombier se voit encore sur le plan terrier du XVIIIe siècle conservé aux Archives de Seine-Maritime. Notons que l’église est admirablement située entre les limons du plateau, propices aux céréales, et le début de descente vers la vallée, propice aux vergers et à l’élevage. Enfin, ce lieu de naissance des vallons est le signe de la résurgence des eaux du plateau et donc d’une installation plus aisée des hommes.   

 

Vue sur l'entrée de la propriété où se trouve la grange dimière, au chevet de l'église (cliché d'Armand Launay, aout 2020).

Vue sur l'entrée de la propriété où se trouve la grange dimière, au chevet de l'église (cliché d'Armand Launay, aout 2020).

La grange dimière selon une série de photographies datant de 1985, environ, et signée par Michel Miguet (base Mérimée du Ministère de la culture, disponible par la Plateforme ouverte du patrimoine).
La grange dimière selon une série de photographies datant de 1985, environ, et signée par Michel Miguet (base Mérimée du Ministère de la culture, disponible par la Plateforme ouverte du patrimoine). La grange dimière selon une série de photographies datant de 1985, environ, et signée par Michel Miguet (base Mérimée du Ministère de la culture, disponible par la Plateforme ouverte du patrimoine).
La grange dimière selon une série de photographies datant de 1985, environ, et signée par Michel Miguet (base Mérimée du Ministère de la culture, disponible par la Plateforme ouverte du patrimoine).

La grange dimière selon une série de photographies datant de 1985, environ, et signée par Michel Miguet (base Mérimée du Ministère de la culture, disponible par la Plateforme ouverte du patrimoine).

 

Notre-Dame de Quévreville

L’église a été “complètement défigurée aux XVIe et XVIIe siècles” affirma l’abbé Cochet. C’est vrai si on la compare au type d’églises rurales de la région avec petit clocher en flèche de charpente. Les murs du chœur, en appareil mixte, ont été mieux conservés. Quant à ses ouvertures en plein cintre, elles semblent témoigner des remaniements cités et datés par l’abbé Cochet des XVIe siècle et XVIIe siècles. De ce siècle date aussi la chapelle sud couverte par des pans distincts de ceux du chœur. L’imposant clocher carré, couvert d’ardoise, et couronnant le transept non saillant fut reconstruit, ou érigé, entre 1830 et 1831. L’abbé Cochet indique que le mur sud de la nef, vaisseau unique, fut refait en 1874. Le mur nord, la façade occidentale et la sacristie furent refaits en brique en 1890 qui achevèrent d’arracher Notre-Dame à ses origines médiévales. Le cimetière sur le parvis fut désaffecté et laisse place aujourd’hui à une vue pittoresque sur Notre-Dame, une belle maison à pans de bois qui servait de cellier et le Monument aux morts agréablement peint et entretenu. Si Notre-Dame n’est pas classée aux Monuments historiques, plusieurs de ses éléments mobiliers sont inscrits au titre d’objets sur la liste supplémentaire des Monuments historiques. Ils l’ont été tardivement et d’un seul geste le 10 juin 1988 :

- une statue d’un saint évêque, sculpture sur pierre, dorée, du XVIe siècle ;

- le maitre-autel, son retable, son gradin, son tabernacle, l'exposition et trois statues (deux Vierges-à-l'Enfant et Saint-Sébastien), œuvres en bois datant de la seconde moitié du XVIIe siècle et de première moitié du XIXe siècle ;

- une statuette de la Vierge-à-l’Enfant, sculpture sur bois, de la seconde moitié du XVIIe siècle ;

- une peinture à l’huile sur toile représentant la Remise du Rosaire à Saint-Dominique et datant de la seconde moitié du XVIIe siècle ; 

- une peinture à l’huile sur toile représentant Saint-Jean-Baptiste et datant de la seconde moitié du XVIIe siècle.

 

Le plan de l'église Notre-Dame de Quévreville. Cliché sur verre d'Robert Eudes conservé aux archives de Seine-Maritime (cote 11Fi1625).

Le plan de l'église Notre-Dame de Quévreville. Cliché sur verre d'Robert Eudes conservé aux archives de Seine-Maritime (cote 11Fi1625).

L'église Notre-Dame en septembre 1957 (sic) d'après un cliché sur verre de Robert Eudes conservé aux archives de Seine-Maritime sous la cote 11Fi1627.

L'église Notre-Dame en septembre 1957 (sic) d'après un cliché sur verre de Robert Eudes conservé aux archives de Seine-Maritime sous la cote 11Fi1627.

Le chœur de l'église Notre-Dame en septembre 1947 (sic) d'après un cliché sur verre de Robert Eudes consultable sur le site des archives de Seine-Maritime sous la cote 11Fi1628.

Le chœur de l'église Notre-Dame en septembre 1947 (sic) d'après un cliché sur verre de Robert Eudes consultable sur le site des archives de Seine-Maritime sous la cote 11Fi1628.

L'église Notre-Dame en aout 2020 (clichés d'Armand Launay). L'église Notre-Dame en aout 2020 (clichés d'Armand Launay).

L'église Notre-Dame en aout 2020 (clichés d'Armand Launay).

 

Le mystérieux Champ de pierre

Au nord du Fresnay, qui semble avoir été un fief nobiliaire avec manoir et colombier selon le plan terrier, se trouve un curieux Champ de pierre. En effet, des pierres jonchent la prairie aujourd’hui et la carte d’état major de 1840 dénomme ce lieu le “château de pierre”... De plus, Joseph Prudent Bunel affirma dans un article référencé ci-après qu’il y avait des “débris d’armes au camp des pierres.” Cependant, nous sommes en peine d’affirmer quoi que ce soit. En effet, ce champ était référencé à la fin du XVIIIe siècle sur la carte de Cassini qui n’y reconnait qu’un champ et non un château. De plus, Xavier Hénaff entreprit des fouilles diagnostiques en 2011 sur une surface de 13 400 m². Sans que nous sachions précisément de quelle surface il s’agit, nous rapportons les propos de l’archéologue “ Une parcelle archéologiquement stérile”. Enfin, nous n’avons pas de sources écrites sur ce lieu. Nous sommes déjà limitrophes de la commune de Boos et d’un étonnant éperon boisé au-dessus du val Armand (quel beau nom !). Cet éperon laisse l’apparence d’un enclos d’après la vue aérienne contemporaine. Ce débouché de la vallée Galantine était-il fortifié il y a longtemps ? Le mystère perdure.

 

Vue proche du Champ de pierre d'après un cliché de Frédéric Ménissier de février 2021.

Vue proche du Champ de pierre d'après un cliché de Frédéric Ménissier de février 2021.

 

La légende du méchant seigneur

Nous sortons de l’histoire pour les histoires avec Joseph Prudent Bunel qui publia en 1879 la Géographie du département de la Seine-Inférieure : Arrondissement de Rouen. À la page 125, l’auteur narre l’histoire suivante : “Vers le temps des croisades, raconte la tradition locale, le seigneur de Quévreville ayant tué sa femme d’un coup de clé dans un accès de colère, donna en expiation tout son fief aux moines de Saint-Ouen. On croit que l’église actuelle était la chapelle des religieux. Le vieux manoir seigneurial existe encore, mais vient d’être entièrement transformé. Il est habité par les marquis de Cairon qui descendent des premiers possesseurs.” Espérons que l’auteur était en bon terme avec les marquis de Cairon.  

 

Cadre furtif d’un roman

En 1901 parut le roman d’Abel Hermant, Le cavalier Miserey. À la page 224, Quévreville constitue le cadre de l’histoire avec, en sus, une illustration fantaisiste d’un clocher censé être celui de la paroisse : “... un clocher revêtu d’ardoises regardait par dessus le mur : le clocher de Quévreville-la-Poterie, village si pauvre, si déshérité, que le curé, mort depuis quatre mois, n’avait pas encore de successeur, et que les habitants allaient entendre la messe à Ymare, à plus d’un kilomètre de là. Le premier escadron occupait Ymare, le deuxième s’était installé tant bien que mal dans les quatre fermes de Quévreville, où les chevaux avaient trouvé des hangars, des étables mais où il n’y avait pour les hommes que des fours et de la paille.” S’il est vrai que les campagnes n’ont jamais apporté le grand luxe aux paysans, on appréciera la modération de l’auteur dans sa description misérabiliste de la contrée. 

 

Cartes postales illustrées des années 1910 retrouvées sur le Net. Cartes postales illustrées des années 1910 retrouvées sur le Net.
Cartes postales illustrées des années 1910 retrouvées sur le Net. Cartes postales illustrées des années 1910 retrouvées sur le Net.

Cartes postales illustrées des années 1910 retrouvées sur le Net.

Détails du plan terrier du XVIIIe siècle d'après des captures d'écran réalisées sur le site des archives de Seine-Maritime (cote 12Fi101). La première vue concerne le sud de l'église. La deuxième concerne l'église et le fief Saint-Ouen. La troisième représente la hameau de La Forge et la quatrième illustre Le Fresnay. Détails du plan terrier du XVIIIe siècle d'après des captures d'écran réalisées sur le site des archives de Seine-Maritime (cote 12Fi101). La première vue concerne le sud de l'église. La deuxième concerne l'église et le fief Saint-Ouen. La troisième représente la hameau de La Forge et la quatrième illustre Le Fresnay.
Détails du plan terrier du XVIIIe siècle d'après des captures d'écran réalisées sur le site des archives de Seine-Maritime (cote 12Fi101). La première vue concerne le sud de l'église. La deuxième concerne l'église et le fief Saint-Ouen. La troisième représente la hameau de La Forge et la quatrième illustre Le Fresnay. Détails du plan terrier du XVIIIe siècle d'après des captures d'écran réalisées sur le site des archives de Seine-Maritime (cote 12Fi101). La première vue concerne le sud de l'église. La deuxième concerne l'église et le fief Saint-Ouen. La troisième représente la hameau de La Forge et la quatrième illustre Le Fresnay.

Détails du plan terrier du XVIIIe siècle d'après des captures d'écran réalisées sur le site des archives de Seine-Maritime (cote 12Fi101). La première vue concerne le sud de l'église. La deuxième concerne l'église et le fief Saint-Ouen. La troisième représente la hameau de La Forge et la quatrième illustre Le Fresnay.

Armand Launay

Pont-de-l'Arche ma ville

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  • : Pont de l'Arche et sa région histoire, patrimoine et tourisme
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Mes activités

Armand Launay. Né à Pont-de-l'Arche en 1980, j'ai étudié l'histoire et la sociologie à l'université du Havre (Licence) avant d'obtenir un DUT information-communication qui m'a permis de devenir agent des bibliothèques. J'ai acquis, depuis, un Master des Métiers de l'éducation et de la formation, mention Lettres modernes. Depuis 2002, je mets en valeur le patrimoine et l'histoire de Pont-de-l'Arche à travers :

- des visites commentées de la ville depuis 2004 ;

- des publications, dont fait partie ce blog :

Bibliographie

- 20 numéros de La Fouine magazine (2003-2007) et des articles dans la presse régionale normande : "Conviviale et médiévale, Pont-de-l'Arche vous accueille", Patrimoine normand n° 75 ; "Pont-de-l'Arche, berceau de l'infanterie française ?", Patrimoine normand n° 76 ; "Bonport : l'ancienne abbaye dévoile son histoire", Patrimoine normand n° 79 ; "Chaussures Marco : deux siècles de savoir-plaire normand !", Pays de Normandie n° 75.

- L'Histoire des Damps et des prémices de Pont-de-l'Arche (éditions Charles-Corlet, 2007, 240 pages) ;

- Pont-de-l'Arche (éditions Alan-Sutton, collection "Mémoire en images", 2008, 117 pages) ;

- De 2008 à 2014, j'ai été conseiller municipal délégué à la communication et rédacteur en chef de "Pont-de-l'Arche magazine" ;

- Pont-de-l'Arche, cité de la chaussure : étude sur un patrimoine industriel normand depuis le XVIIIe siècle (mairie de Pont-de-l'Arche, 2009, 52 pages) ;

- Pont-de-l'Arche, un joyau médiéval au cœur de la Normandie : guide touristique et patrimonial (mairie de Pont-de-l'Arche, 2010, 40 pages) ;

- Pont-de-l'Arche 1911 I 2011 : l'évolution urbaine en 62 photographies (mairie de Pont-de-l'Arche, 2010, 32 pages) ;

- Mieux connaitre Pont-de-l'Arche à travers 150 noms de rues et de lieux ! (Autoédité, 2019, 64 pages) ; 

- Déconfiner le regard sur Pont-de-l'Arche et ses alentours (Autoédité avec Frédéric Ménissier, 2021, 64 pages) ;

- Les Trésors de Terres-de-Bord : promenade à Tostes, ses hameaux, Écrosville, La Vallée et Montaure (publié en ligne, 2022) ;

- Les Trésors de Terres-de-Bord : promenade à Tostes, ses hameaux, Écrosville, La Vallée et Montaure (version mise en page du précédent ouvrage, édité par la mairie de Terres-de-Bord, 2023).

Depuis 2014, je suis enseignant à Mayotte.

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