Dans une délibération du Conseil municipal de Pont-de-l’Arche du 16 juillet 1937, le maire conservateur de la ville se défend d’une attaque d’un journal local.
Il a récemment accueilli des réfugiés républicains espagnols mais dans de bonnes conditions. Il fut prévenu par téléphone (à 15 h 30 min) de l’arrivée imminente des républicains. Il fit balayer la salle des fêtes, s’entendit avec l’hospice pour préparer le repas du soir. Les réfugiés arrivèrent à 17 h. Leur identité fut contrôlée. Le maire fit appel à la population pour obtenir la literie et quelques places d’accueil.
Le lendemain, il fit aménager une salle de l’ancienne école de filles pour y loger les Espagnols. Le nécessaire de toilette fut acheté. L’on apprend qu’une somme en espèces fut remise grâce au don de M. Numa Parra. Un nouvel appel à la population fut lancé : M. le curé et M. Prunier, conseiller municipal, y répondirent.
« M. le maire ne permet à personne de douter des sentiments humanitaires de ses amis et de lui-même parce que chrétiens, ayant horreur de la guerre et encore plus de la guerre civile, il n’a pas demandé à ces réfugiés de quelle côté de la barrière ils étaient, pour lui ce sont des êtres humains qui ont droit à toute la commisération possible. En tout cas, il se tient à la disposition des calomniateurs pour s’enquérir auprès de ces malheureux, s’ils ont été contents et satisfaits du bon accueil qui leur a été réservé. »
En una deliberación del consejo de la ciudad de Pont-de-l’Arche del 16 de julio de 1937, el alcalde de derecha se niega de un ataque de un periódico local. Él acomodó recientemente a refugiados republicanos españoles pero en buenas condiciones. El alcalde fue informado por teléfono a la tres y 30 minutos) de la llegada inminente de los republicanos. Él hizo barrer la sala de actos, se puso de acuerdo con el hospicio para preparar la comida de la tarde. Los refugiados llegaron a las cinco de la tarde. Su identidad era controlada. El alcalde invitó a población para obtener el juego de cama y algunos lugares de la recepción.
El día siguiente, hizo acondicionar una sala de la antigua escuela de chicas para alojar a los Españoles. El estuche de tocador fue comprado. Sabemos que una suma en metálico fue devuelta gracias al don de Sr. Numa Parra. Un nuevo llamamiento a la población fue lanzado: el cura de la parroquia y Sr. Prunier, consejal, respondieron a eso. "El alcalde no le permite a nadie no fiarse de sentimientos humanitarios de sus amigos y de sí mismo porque cristianos, detestando la guerra y todavía más guerra civil, no preguntó a estos refugiados de cuál lado de la barrera eran, para él son seres humanos quienes tienen derecho a toda la conmiseración posible. En todo caso, el alcalde está a la disposición de calumniadores para inquirir cerca de estos desgraciados si estuvieron contentos y satisfechos de la buena acogida que ha sido reservada para ellos. "
Armand Launay
Pont-de-l'Arche ma ville