Document communiqué par M. Jean-Pierre Binay et Mme Ghislaine Mathias. Tous mes remerciements !
Il semble, d'après ce que nous apprend la note (11) plus bas, que Léon Coutil en est l'auteur. Il est probable que ce texte ait été publié dans le Bulletin de la société d'études diverses de Louviers après 1903 si l'on en croit les notes (25) et (26).
criquebeuf-sur-seine
Epoque Gauloise
Lors des draguages effectués dans la Seine, de 1881 à 1883, entre Martot et Bédanne, près Oissel, on découvrit trois lames d'épée et une bouterolle en fer, du type marnien. Ces armes ont figuré à l'Exposition de Rouen, en 1884, elles appartenaient au service des Ponts et Chaussées; M. de Vesly en a parlé à la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure (1). M. A. de Mortillet les a citées également sans de plus amples détails (2).
Les fouilles du Catelier de Criquebeuf, en 1896 et 1897, ont donné des fibules à ressort en bronze et en fer du type Marnien et de la Tène, qui indiquent que cet édifice était en usage à l'époque de la Conquête. Mais si on a trouvé des monnaies du ler siècle avec ces fibules gauloises dont l'usage s'est continué même jusqu'au milieu du IIe siècle, nous sommes absolument surpris de les voir aussi accompagnées de monnaies allant jusqu'au règne de Maxime, c'est-à-dire à la fin du IVe siècle ; ce mélange a lieu de surprendre un peu.
Epoque Gallo-Romaine
Près du hameau de Quatre-Ages, non loin de la forêt de Bord, en extrayant du caillou pour la route, on trouva en 1885, en face de la borne n° 16, plusieurs vases romains dont un à anse, provenant d'une incinération gallo-romaine.
Au Congrès des Sociétés Savantes tenu à la Sorbonne, en 1897, MM. V. Quesney et de Vesly communiquèrent le résultat d'une première fouille faite l'hiver précédent sur un mamelon nommé le Catelier, situé en face Martot et Quatre-Ages, à un kilomètre à peine de la forêt de Pont-de-1'Arche et à peu près à la cote 34m de la carte d'Etat-Major.
Les fouilles ont été reprises et terminées, en 1897. Nous avons pu les visiter, ainsi que les objets trouvés, lors d'une excursion de la Société d'Etudes diverses de Louviers, le 21 septembre 1897 (3).
— L'Edifice —
Les substructions découvertes se composaient de deux enceintes rectangulaires concentriques ne mesurant plus qu'environ 1 mètre de hauteur ; vers la face sud, à 4m40 de distance se trouvaient deux autres petites dépendances. Le péribole mesurait 16m10, la base des murs était encore recouverte d'enduits de gypse coloré en brun rouge, vert veronèze, bleu lapis et vert sombre, les murs mesuraient 0m70 d'épaisseur. Sur ce soubassement on a supposé qu'une colonnade de bois a pu être dressée pour supporter une toiture; nous n'avons vu, en effet, aucuns vestiges de colonnes, de chapiteau ou d'entablement ; les substructions analogues découvertes en Normandie n'en ont pas donné non plus.
Nous trouvons donc un peu risquée l'attribution qui en a été faite, de classer toutes ces modestes constructions à deux enceintes concentriques comme des temples, alors que ce pouvaient être aussi des tours d'observation, ou de simples villas; nous aurons l'occasion de développer plus loin ces hypothèses.
L'appartement intérieur (cella?) mesurait 8m50 de côté et l'épaisseur de ses murs était de 0m90; toute la maçonnerie était faite en petits moellons carrés réunis par des joints très soignés en mortier de chaux. Les angles extérieurs étaient formés de pierres plates mesurant 0m90 de longueur; ces assises alternaient avec des petits pavés plats en terre cuite, suivant l'usage généralement adopté à l'époque gallo-romaine.
Cet édifice était orienté normalement, sur sa face Est, à 4m50 de distance et aux angles nord et sud, se trouvaient deux petits édicules, également rectangulaires, mesurant 4m50 de côté et dont l'épaisseur des murs n'était que de 0m45. Ces deux pièces ont-elles servi à abriter quelque divinité, comme on l'a supposé ? Dans l'une, on a recueilli une corne en pierre ornée d'une touffe de poils, ainsi qu'un petit disque en plomb où se voit un cercle rayonnant : ces deux objets ne suffisent vraiment pas à démontrer le culte de Mithra dans ce modeste réduit.
Auprès du rectangle sud, ils recueillirent des débris de statuettes de Vénus (3 fragments de face, 5 de dos, y compris une chevelure et les épaules, ainsi que les quatre supports hémisphériques des mêmes statuettes. Ces quelques débris suffisent-ils pour prouver que Vénus était adorée en ce lieu ? L'aire en argile cuite par le feu nous paraît bien peu luxueuse pour un temple dédié à Vénus ou à Mithra, comme on l'a supposé : aussi est-il plus vraisemblable de penser que ces deux petites pièces symétriquement placées devant l'édifice central lui servaient tout simplement de dépendances, sans se torturer l'esprit pour leur assigner un emploi plus ou moins arbitraire.
Autour de l'édifice central, on a trouvé dans la terre un peu noirâtre, deux grands bronzes d'Antonin et 230 moyens et petits bronzes; la plus ancienne monnaie est en potain et gauloise, elle rentre dans la série des Aulerci-Eburovices ; il existait une seule en argent de Carausius (250-293), les autres sont de Tibère, Antonia Augusta, Néron, Vespasien, Titus, Domitien, Nerva, Hadrien, Antonin le Pieux, Marc Aurèle, Lucius Verus, Commode, Valerien, Gallien, Posthume, Victorinus, Claude II, Aurelien, Tetricus, Probus, Carausius, Hélène, Théodora, Licinius, Valerien Licinius, Constantin, Crispus, Constantin jeune Constans, Magnence, Valentinien, Gratien, Maximen. La série commence donc avec Tibère (14-37) et se termine avec Gratien, (367-383) et Maxime (383-388) ; on remarquera l'absence des monnaies de Commode (192) et de Gordien (238), on trouve aussi plusieurs monnaies de consécration, peu de pièces étaient saucées. La description détaillée de ces monnaies a été donnée par M. Quesné (4).
La présence de monnaies de Maxime fait croire que ce serait à la fin du IVe siècle, ou plutôt dans la première moitié; du Ve siècle que ce temple aurait été détruit, au milieu de l'anarchie des généraux qui se faisaient nommer empereurs, et après quelques années étaient assassinés par leurs soldats ou des collègues qui, à leur tour, avaient su gagner la faveur populaire. La destruction de cet édifice peut être due aussi à la seconde insurrection, des Bagaudes (436-439) suivant Flavien, ou encore aux luttes religieuses entre le paganisme à son déclin et le triomphe du christianisme, si on admet qu'il s'agisse d'un temple ; dans cette hypothèse, la destruction des constructions et des figurines aurait été amenée par les prédications dans nos contrées de Saint-Nicaise au IIe siècle, de Saint-Martial au IIIe, de Saint-Thaurin au IVe, de Saint-Victrice, vers 410, et Saint-Ouen, vers le milieu du VIIe siècle. Nous n'insistons pas d'ailleurs sur cette hypothèse, pas plus que sur celles qui précèdent.
Objets découverts.
— Bronzes. —
1° Une petite main ;
2° un fragment de pied (orteils) plus grand, appartenant à une autre figurine pouvant mesurer 1 mètre de hauteur ;
3° Un petit sanglier en demi-ronde bosse ayant pu servir d'applique, mesurant 0m09 de longueur; bien que des sangliers plus petits aient été recueillis dans des ruines romaines, nous leur trouvons une technique différente de celle-ci ; à ce propos, nous citerons le sanglier-fibule du musée de Rouen et celui dés ruines du Vieil-Evreux, au musée d'Evreux.
4° Un ornement ou fleuron formé de quatre feuilles disposées en croix et recouvertes d'un seul côté par une feuille d'or, mesure 0m06 ;
5° Trois fibules avec plaque ronde centrale et à plaque d'arrêt ressemblant à celles d'Uggate (5) ; trois à ressort, du type de la Tène, à queue évasée ou à disque médian dont la présence au milieu de ces objets a lieu d'étonner, puisqu'on y a trouvé des monnaies datant de la fin du IVe siècle.
6° Une boucle et son ardillon accompagnée d'une contre-plaque triangulaire composée d'une feuille de bronze repliée sur elle-même, pour recevoir, entre les deux lames l'extrémité de la ceinture qui y était assujettie à l'aide de petits rivets. La partie courbe de cette boucle est décorée d'arcs accolés, aux angles desquels se trouvent des cercles avec point central : deux têtes de serpent accostent la charnière. De nombreuses boucles de ce genre ont été trouvées au Vieil-Evreux, en 1860, par M. Bonnin; dans le cimetière gallo-romain de Vermand (Aisne), décrit par M. Pilloy (6) ; ainsi que dans le cimetière d'Abbeville, près de Sedan ; à Saint-Abban, près de Mayence, et aussi dans les sépultures belgo-romaines de la province de Namur (musée de Namur).
Ces ornements ont appartenu à des légionnaires romains, car jusqu'ici, si l'on admet la théorie de M. Pilloy, c'est toujours dans des sépultures de soldats qu'elles ont été rencontrées, et surtout dans la Belgica.
Le musée de Namur possède des boucles de même style recueillies avec des objets romains; ces parures semblent donc plutôt belgo-romaines et contemporaines des objets trouvés dans le voisinage. M. Ed. Fleury les classe parmi les parures carolingiennes, sans justifier cette attribution ; il en a recueilli à Misery et à Landifay, canton de Guise (Aisne) (7). On en a trouvé aussi à Little-Wilbraham (Cambridgeshire).
M. de Baye a signalé des boucles qui offrent beaucoup d'analogie comme forme avec celles-ci, bien que le décor de cette plaque soit un peu différent ; elles ont été trouvées en Crimée (musée de l'Ermitage impérial) ; il attribue ces parures aux Goths (8).
7° Nous citerons encore parmi les objets en bronze une sorte de triangle pouvant provenir d'une armure formée d'écailles ? et mesurant 0m04.
8° Une tige de bronze de 0m16 de longueur avec quatre divisions ayant pu servir pour mesurer les matériaux employés par les maçons (tuiles, briques, moellons).
9° Quatre cuillers à parfums ou à onguents, creuses, allongées et fort étroites, afin de pénétrer dans les cols étroits des vases en verre : souvent les tiges de ces cuillers sont tordues en spirales pour mieux adhérer aux doigts ; une de ces tiges est ainsi terminée, ce qui peut laisser supposer qu'elles ont pu servir aussi à des usages chirurgicaux.
10° Un stylet uni.
11° Une bague dont le chaton était orné d'une topaze gravée représentant un animal couché, la tête retournée dans l'attitude de la salamandre des armes de François Ier. M. de Vesly dit dans sa notice que la gravure représentait une chèvre, mais comme cette bague a été égarée, il est impossible de contrôler les deux assertions.
12° Une autre bague était tout en bronze et ornée de frettes.
13° Nous signalerons encore un couteau à manche de bronze.
— Plomb —
Un. disque de plomb de 0m043 de diamètre et 0m002 d'épaisseur porte d'un côté, au centre, deux cercles concentriques séparés par des raies perpendiculaires en relief : sur le pourtour, se trouve le même motif. Sur l'autre face, au centre., sont placés trois cercles concentriques en relief avec point central, et sur le pourtour une série de lignes obliques cantonnées dans un cercle ; sur un point, on remarque deux demi cercles concentriques avec rayons extérieurs obliques.
On a supposé que le demi cercle radié, et les autres cercles avec raies droites et obliques figuraient le soleil, emblème de Mithra ? C'est aller chercher bien loin un motif décoratif inventé peut-être par un modeste artisan illettré, sans pensées aussi compliquées.
— Fer —
Une clef à deux pannetons et des fibules gauloises serpentiformes à ressort, du type de la Tène, des clous à tête plate ou pyramidale, des pointes de flèches ? et une lame de couteau constituent la série des objets en fer.
— Os —
Un petit disque ou tessère et une petite plaque rhomboïde portant un cercle à la partie centrale se trouvaient avec des boutoirs de sanglier et des ossements divers.
— Céramique —
Nous avons dit que les figurines de Vénus étaient brisées parfois en quatre morceaux et que les têtes manquaient : doit-on y voir une intention d'empêcher de les réparer et de les adorer de nouveau ? Les vases étant brisés, il n'est pas surprenant que les figurines encore plus fragiles aient eu le même sort et que les têtes manquent comme d'autres morceaux. Mais parce que l'on a trouvé 5 figurines incomplètes, il ne s'ensuit pas que l'édifice voisin ait été un temple ; car actuellement, dans presque toutes nos maisons se trouvent aussi diverses statuettes pieuses, parfois même plusieurs Christ, Sainte-Vierge ou autres figurines religieuses.
Vers l'angle sud-ouest extérieur de l'édifice central, on a trouvé de nombreux débris de vases en terre rouge vernie, sans ornements, sauf une écuelle ornée d'une tête de lion avec ouverture partant de la gueule et traversant le vase de part en part, ornementation que l'on a retrouvée en Normandie et un peu partout. Sur un fragment de vase en terre rouge, nous avons vu une estampille de potier un peu confuse, ce qui ne nous a pas permis de la déchiffrer ; nous pouvons affirmer ce détail, bien que M. de Vesly ait dit : «Qu'aucune marque de potier n'avait été apposée, sauf une seule fleur étoilée » (9). Mais cette fleur étoilée constituait un décor et non une marque de potier. Nous avons vu aussi des fragments d'olla, de grands vases à anses et d'amphores.
— Objets divers —
Notons aussi quelques fragments de fioles en verre et des scories de verre fondu.
Un curieux mortier en pierre tendre à anses, de 0m045 de diamètre, rappelle, en petit, les mortiers des foulonniers gallo-romains de Mediolanum-Aulercorum.
— Fragments d'architecture —
Nous citerons aussi des moulures en pierre ornées de perles, de feuilles d'eau, de roses et de feuillages qui ont pu orner une frise de l'édifice, ainsi que des modillons en pierre tendre. M. de Vesly cite, en outre « des débris de bases et de chapiteaux de colonne en pierre et des fragments d'un autel qui auraient été trouvés près de là, dans le champ de M. Adolphe Leloup ».
On ne nous a pas montré ces fragments, lors de notre visite ; ils auraient eu surtout de l'importance s'ils avaient été trouvés près de l'enceinte extérieure pour spécialiser son emploi.
Enfin, dans les déblais, on trouva paraît-il, 5 haches en silex, 2 en chloromelanite, de menus éclats et 2 fragments de lames en silex cireux du Grand-Pressigny : cette découverte peut être abso lument fortuite au milieu de la quantité de terre remuée et nous n'osons affirmer que ce soient d'anciens ex-voto, bien que M. de Vesly en ait signalé une certaine quantité dans d'autres édifices analogues qu'il a fouillés.
Destination de l'édifice. — Après la découverte, lorsque nous avons publié notre notice sur Les constructions gallo-romaines du Catelier de Criquebeuf-sur-Seine (10), nous avions adopté tout d'abord l'hypothèse émise par MM. Quesné et de Vesly que cet édifice était un temple, et nous ajoutions : « Toutefois, ce n'est pas sur quelques débris de statuettes, de murs démantelés, dont il ne reste que les fondations ou quelques assises de blocages, que l'on peut deviner à quoi il a pu servir jadis ». Dans une notice jointe à cette plaquette et intitulée La ville gallo-romaine d'Uggate (car on avait voulu prétendre tout d'abord que la construction du Catelier dépendait d'Uggate), nous avons indiqué sommairement un certain nombre d'endroits de l'Eure et de la Seine-Inférieure nommés Les Cateliers, où des substructions romaines avaient été trouvées, et nous disions à ce propos : « Qu'étaient ces édifices, des postes de défenses, des métairies ou des temples ? (11) ».
Depuis cette époque, et malgré les nouvelles découvertes d'édifices analogues faites par M. de Vesly, à Orival et aux Essarts, nous ne sommes pas encore édifié sur leur véritable destination, et cela sans aucun parti pris contre l'opinion de M. de Vesly, qui croit que tous ces édifices étaient des temples ?
Nous pensons bien faire de rappeler tous les édifices analogues trouvés en Normandie et notamment dans l'Eure et la Seine-Inférieure. MM. Quesné et de Vesly en avaient mentionné seulement 9, en comptant ceux des Buis, près de Tôtes, et de Criquebeuf, qu'ils ont explorés ensemble (12).
Mais avant les fouilles de MM. Quesné et de Vesly, il est bon de rappeler que déjà on connaissait 10 édifices semblables offrant aussi deux enceintes rectangulaires concentriques ; et qu'actuellement, on peut discuter cette question, non avec le résultat de neuf fouilles, mais avec vingt fouilles d'édifices semblables.
Nous donnons, ci-après, un résumé très sommaire de ces différentes découvertes :
1° A la Cité de Limes, (Camp de Bracquemont), près de Dieppe, en 1826, M. Féret en avait découvert un, avec deux enceintes rectangulaires ; au centre de la première se trouvait un petit avant-corps, au lieu d'un perron de deux ou trois marches; mais les fondations se sont écroulées avec la falaise elle-même dont les éboulements sont fréquents sur cette côte. Dans les substructions, on trouva 24 monnaies gauloises, un casque en bronze également gaulois, et cinq passoires de même métal, 72 monnaies romaines depuis Constantin II (317-337), jusqu'à Valens (364-378).
Un pastel de M. Féret, reproduisant l'édifice et les objets existe au musée de Dieppe (13).
2° Dans les dépendances de la villa romaine de Sainte-Marguerite-sur-Mer, près de Dieppe, l'abbé Cochet aurait exploré, en 1864, un édifice analogue; toutefois, sa description manque un peu de précision et il n'en donne pas les dimensions (14).
3° à 7° L'Atlas des antiquités gallo-romaines des Eburovices, publié par Bonnin, en 1860, reproduit cinq autres édifices carrés : le premier qui s'en rapproche le plus, avec un perron et deux édicules, était dans la nécropole du Vieil-Evreux ; d'autres plus simples ont été trouvés, l'un au Vieil-Evreux ; l'autre à La Londe, prés Heudreville ; enfin deux autres dans la forêt de Beaumont-le-Roger, dans cette même forêt, il y en avait aussi un circulaire, à deux enceintes concentriques, rappelant par son plan, mais avec des proportions beaucoup plus restreintes, celui de la tour de Vesone, à Périgueux.
8° Un édifice carré a été exploré à la Pointe d'Harfleur, par M. Fallue (15), en 1840; puis par M. l'abbé Maze, en 1884 ; et plus récemment par M. Naef, en 1893 ; le côté extérieur mesurait 13 mètres, le côté intérieur, plus petit, 6 mètres : on y a trouvé un trépied en bronze, les fragments d'une Vénus, un bœuf en terre cuite, des poteries, des verreries, une épingle, une spatule en os, 3 monnaies romaines de Trajan à Valentinien ; les murs inférieurs 'étaient ornés d'enduits colorés. La partie centrale et le vestibule extérieur étaient pavés avec le même béton, il est à remarquer que le centre était plus élevé que l'entrée : un petit réduit était accolé sur le côté Est. M. de Vesly mentionne une découverte de hachettes, mais M. Naef n'en parle pas dans sa description (16).
9° Dans la Forêt de la Londe, entre Orival et La Londe, au lieu dit le Nouveau-Monde, triage de Saint-Nicolas, M. de La Serre a découvert, en juin et octobre 1890, un autre édifice carré dont le plus grand côté mesurait 13m60 et le plus petit 4m90, l'épaisseur des murs était de 0m80 ; l'intérieur des murs était orné d'un enduit coloré ; extérieurement et au centre se trouvait un perron de trois marches ; l'aire située entre les deux enceintes était dallée en pierres plates et dures de 0m04 d'épaisseur, mais l'aire centrale n'offrait pas de dallage. En prolongeant de, 45 degrés vers le sud-est la diagonale du carré, il trouva un autre édifice carré avec des murs ayant également 0m80 d'épaisseur, 5m15 de plus grand côté et 3m55 d'après le plan de M. de La Serre, (et 4m30 sur3mI5 d'après sa notice) ; il recueillit des fragments de verre, de poteries, de fer, des monnaies romaines comprises entre Auguste et Agrippa, jusqu'au règne de Claude II ; auprès de quatre squelettes se trouvaient des fragments d'épée et de poignard (17).
10° M. G. Le Breton en a découvert un autre, dans la forêt d'Eawy, près de Saint-Saëns, au triage du Teurtre, en 1892 : le côté extérieur mesure 14 mètres et le petit côté intérieur 7m80. On y a recueilli des fibules en bronze à plaquettes carrées ou rondes et à ressort recouvert, une clef, une petite hache votive, des fragments de poterie romaine, une perle en verre ; une dizaine de Vénus Anadyomène, de deux ateliers différents ; le dos d'une Déesse Mère, une monnaie de Germani Indutilii, des monnaies romaines dont la plus récente est de Constantin II. A côté se trouvait un petit édifice de 6m50 de côté ; et en face, à 30 mètres, une autre construction de 13m50 sur 7m40 (18) ;
Nous ne parlerons pas de 10 charmantes petites haches polies et 19 plus grandes en silex qui auraient été trouvées dans ces fouilles, et même 4 haches en diorite, car une main coupable avait placé aussi dans le terrain à fouiller 150 grattoirs ou autres instruments recueillis sur les plateaux des environs de Saint-Saëns, ainsi qu'une cinquantaine de lames, grattoirs et pointes plus ou moins retouchées du type du Moustier, provenant incontestablement de la briqueterie voisine, de Critot ; et pour compléter la série, on y avait ajouté des haches fausses en poudingue : il a fallu que nous insistions et que nous réunissions des collègues devant les vitrines du musée de Rouen pour montrer l'infamie d'un pareil procédé, dont on ne peut expliquer le mobile.
Aussi sommes-nous très sceptique, maintenant, sur les collections de silex trouvées dans les constructions romaines découvertes aux environs de Rouen.
11° En 1894, MM. Quesné et de Vesly, reprenant les fouilles de M. l'abbé Cochet, interrompues en 1870, déblayèrent sur la commune de Tôtes, au sud du vallon suivi par le chemin de fer venant d'Elbeuf, et non loin de la halte de Tôtes-La Vallée, au bord de la forêt, près de la cote 118 de la carte d'Etat-major, un édifice dit Butte des Buis, à deux enceintes mesurant pour le côté extérieur 13 mètres et 4m35 pour le côté intérieur (19).
12° M. de La Serre découvrait, en 1896, dans la Forêt .de Rouvray, sur la comme d’Oissel, au triage de la Mare du Puits, un autre édifice dont les murs étaient plus soignés ; les deux murs extérieurs mesuraient l4m20 et 13m20, les plus petits 6m90 et 6m30 (20). C'est ce même édifice que M. de Vesly a complètement fouillé, en 1902 ; ses fouilles lui ont donné des débris de poterie rouge et noire, une tige de bronze, 30 monnaies allant d'Antonin le Pieux (86), à Constant (350), du verre irisé et des enduits colorés.
M. de Vesly indiquant cette fouille lui donne la date de 1895 et les dimensions de 13 mètres et 6m50 pour la partie centrale; ces dernières mesures ne figurent pas dans la note de M. de La Serre (21).
13° En 1896, MM. Power et G. Prévost, ont exploré à Saint-Ouen-de-Thouberville, près de la ferme des Rocques et de la forêt de La Londe, un édifice avec perron central de 4m32, précédé de deux marches accédant à une porte de 3 mètres; vis-à-vis, dans le mur de la seconde enceinte, existe une autre porte de 2m48.-En avant et de chaque côté, sur l'alignement de la façade, deux petites constructions rappellent celles du Catelier de Criquebeuf-sur-Seine. Une grande mare existe près de là. Le grand côté mesure 12m12, le petit côté central 6m10. Environ 300 monnaies romaines en bronze et une en argent ont été recueillies avec des débris de poteries, de verre, des ferrures, une clef; une seule hache polie en silex et une autre fragmentée (22).
14° M. Vallée, agent-voyer à Lillebonne, en a reconnu un autre, en 1896, le long de la route neuve de Lillebonne à Harfleur, lorsqu'on l'élargit, dans le Bols de la Bossaye, appartenant à M. Fauquet, sur le territoire de Saint-Jean-de-Folleville ; on trouva d'abord deux tombeaux francs et trois tronçons de colonnes sculptées avec chapiteau corinthien ; un autre tronçon semble faire partie de la même colonne; ces objets sont chez M. Fauquet, au château de Folleville ; il est probable qu'ils proviennent de l'édifice rectangulaire découvert ensuite, et dont le pavage consiste en un béton de mosaïque rustique; on a trouvé aussi des enduits colorés, des dalles, des tuiles et des scories.
Les fouilles commencées, en 1897, n'ont pas été complètement terminées par M. Vallée (23).
15° Pendant l'été de 1897, sur les indications de M. de La Serre, M. Sanson, inspecteur-adjoint des forêts, a fouillé dans la Forêt de Roumare, au canton du Hasard, près de Canteleu, un autre petit édifice carré de 5 mètres pour le côté extérieur, mesures correspondant à celles du petit édifice associé à un autre découvert, en 1890, par M. de La Serre, à Orival, au Nouveau-Monde ; les murs avaient aussi 0m80 d'épaisseur ; les monnaies étaient du IIe au IIIe siècles (24).
16° M. de Vesly a exploré, en 1901, un édifice carré analogue aux précédents, dans la Forêt de Rouvray, au Catelier d'Orival, dans une enceinte rectangulaire de 500 mètres de côté et 25 hectares de superficie : les murs extérieurs mesuraient 12m60 et 12m25, ceux du centre 6m50 et 6m15 ; un petit perron se trouvait sur un côté ; et au centre du rectangle intérieur, un massif de maçonnerie de 3 mètres de long sur 1m10 d'épaisseur, avec un évidement médian : il a recueilli des enduits colorés adhérant aux murs intérieurs et extérieurs, des débris de vases, de verrerie, des tuiles, un crochet en fer qu'il croit avoir servi à maintenir une gouttière (25). Nous nous permettrons de faire remarquer que les gouttières sont d'un usage fort récent.
17° L'année suivante, en 1902, il trouvait un édifice analogue aux Essarts, commune de Grand-Couronne, le mur extérieur mesurait 12 mètres et le plus petit 6m20 ; contre le mur extérieur il recueillit 3 haches paléolithiques, 47 haches en pierre polie et 35 fragments, presque tous ces instruments très émoussés sur leurs bords comme s'ils avaient longtemps roulé ; trois fibules gauloises à ressort, des fragments de miroirs, une perle en bronze, des fragments de perles en verre, 32 monnaies des règnes d'Hadrien (117-138) à Constantin (306-337) (26).
Depuis plusieurs années, nous avons projeté d'ajouter deux édifices de plus à cette liste, nous avons reconnu leurs fondations sur les Plateaux des Andelys, l'un d'eux est situé aussi en un lieu dit Les Cateliers, ce qui permet de supposer, comme à Criquebeuf-sur-Seine, qu'il s'agit d'un petit poste d'observation (Castellum).
Nous pourrions d'ailleurs citer dans la Gaule bien d'autres édifices antiques, notamment les deux constructions semblables et voisines de Champigny-lès-Langres (Haute-Marne) (27), qui avaient le double de grandeur ; le pourtour intérieur recevait le jour grâce aux colonnes dont on a retrouvé des entablements et des fûts, en 1892.
Dans le Camp de Chassey (Saône-et-Loire), un autre édifice a été fouillé, en 1866, par le colonel Coynard ; il se rapproche des précédents, le grand côté mesure 16m08 et le petit côté 8m40 ; deux petits édicules sont accolés aux angles.
M. Flouest rejette l'hypothèse de temples émise tout d'abord, puisque cet édifice se trouve dans un camp ; il suppose avec juste raison que c'était un castellum ou un contubernium, et pour lui, l'enceinte intérieure serait l'impluvium et l'atrium, elle correspondrait au pourtour : par suite, il ne croit pas que la partie extérieure ait été munie de colonnes, puisqu'il n'en a pas non plus trouvé ; cette partie était couverte en tuiles. Cet archéologue se demande si les petits édifices placés souvent à l'extérieur n'ont pas servi de laraires, parce qu'on a trouvé à côté une statuette en pierre oolithique (Jupiter Taranis), un petit Mercure en bronze, une Junon, un buste en bronze d'Hercule, un fragment de Risus ou Telesphore en argile, un pied en bronze ex-voto? et un taureau en bronze (28).
Les Ruines de Beauclair, près Herment, commune de Voingt (Puy-de-Dôme), explorées, en 1872, par MM. Tardieu et F. Boyer, ont donné un autre édifice semblable placé aussi sur la hauteur ; les murs également ornés de crépis colorés, on a trouvé des figurines en bronze ; le plus grand mur extérieur mesurait 12 mètres et 7m6o pour le côté le plus petit : un pavage en béton existait entre les deux enceintes : il serait intéressant de savoir si la cour intérieure l'était aussi, car si cette partie servait d'impluvium, il devait y avoir des rigoles pour enlever l'eau au dehors.
Nous ne voulons pas prolonger plus longtemps les autres rapprochements que nous pourrions faire. Toutefois, nous devons encore faire remarquer, qu'en 1862, à Montebourg (Loiret), M. Dupuis a découvert près de la Ferme de Craon, un édifice dont la partie rectangulaire centrale mesurait 12 mètres et 14 mètres de côté, tandis que les côtés extérieurs avaient 27m55 et 32m75, deux des côtés, ouest et nord, étaient munis de trois parties rectangulaires légèrement saillantes, comme s'il s'agissait d'une forteresse (29).
Au centre se trouvait un massif évidé rappelant celui d'Orival (Seine-Inférieure), fouillé par M. de Vesly, en 1902.
M. de Caumont a reproduit quelques plans d'édifices carrés, au centre desquels se trouve aussi une pièce rectangulaire, il ajoute que l'on a voulu en faire la cella d'un temple, mais cette attribution lui paraît douteuse... car cette disposition avait été adoptée pour des constructions qui avaient des destinations diverses, telles que celles de Drevent (Cher), de Nizy-le-Comte (Aisne), Monibouis (Loiret) (30).
Nous ajouterons encore à cette liste, celles de Corseul (Côtes-du-Nord) ; le Castellum de Jublains, dont le plan est plus compliqué; et enfin celui de Ksar-Tarcine, à 80 kilomètres à l'ouest de Kesseur-Médine (Tunisie), occupé jusqu'en 392 ou 394 de notre ère (31).
Ces dernières constructions sont probablement des donjons, mais rien ne prouve que la plupart de celles qui précèdent et qui ont des proportions plus réduites n'ont pas été des postes d'observation (castellum) ou des habitations, plutôt que des temples, comme l'admet M. de Vesly pour toutes ces constructions rectangulaires concentriques. D'ailleurs, on n'a jamais trouvé que les fondations recouvertes de quelques assises de blocs ; par suite, il est vraiment téméraire de prétendre que sur le premier mur extérieur se dressait une colonnade de bois (parce que l'on a pas recueilli la moindre trace de colonne de pierre) ; et que dans certains cas, ce mur était orné d'une colonnade en pierres, par exemple à Lillebonne, parce que l'on y a trouvé des fragments de colonne et un chapiteau en pierre; (il est bon d'ajouter que l'on a trouvé un peu partout de ces fragments dans l'antique Juliobona) ; quant au Catelier de Criquebeuf, le fragment de colonne gisait à une certaine distance des édifices.
Du reste, les villas étaient aussi ornées de colonnes à l'intérieur de l'atrium. Donc, avec la meilleure volonté, nous ne pouvons donner aucune attribution certaine, en nous basant sur l'aspect des murs, ou de très rares fragments de colonne trouvés dans deux fouilles seulement sur dix-neuf; pas plus que sur des débris de figurines en argile, puisqu'on en trouve dans toutes les ruines gallo-romaines. Quant aux véritables collections de hachettes paléolithiques et néolithiques, aux formes très variées, qui seraient des ex-voto, jusqu'ici M. de Vesly en a seul trouvé en grand nombre. M. G. Lebreton en a bien signalé dans ses fouilles du Teurtre, près de Saint-Saëns, dans la forêt d'Eawy ; à notre grand regret, nous devons rappeler qu'il a été victime d'une personne peu scrupuleuse, qui avait ajouté dans le terrain des fouilles, sans doute pour compléter et varier la collection, des débris de haches en poudingue et des pointes de flèches fausses, qui obligent à être fort réservé sur cette série d'objets préhistoriques. A Saint-Ouen-de-Thouberville, une seule hache polie de 0m105 fut recueillie par M. Prévost, et une hache fragmentée par M. Power, qui ne quittèrent pas leurs fouilles ; mais il n'est pas surprenant que deux haches se soient trouvées dans une pareille quantité de terre remuée, sans que ce soient pour cela des ex-voto. Jusqu'ici les deux fouilles de MM. Quesné et de Vesly, à Tôtes (Butte des Buis), au Catelier de Criquebeuf (Eure), et à quelques kilomètres plus loin, celles de M. de Vesly, aux Essarts (Seine-Inférieure), ont seules fourni des haches de pierre : dans cette dernière, les 70 instruments se trouvaient en dehors de l'édifice : donc rien ne prouve que ce soient des ex-voto, car on a signalé des haches polies recueillies accidentellement dans des villas romaines et même des sépultures, ainsi que nous l'avons observé à Léry (Eure).
Chaque année, nous voyons à l'Ecole des Beaux-Arts et au Salon annuel, des projets remarquables de restaurations d'édifices antiques exécutés par des pensionnaires architectes de la Villa Médicis ; c'est ce qui aura sans doute inspiré à M. de Vesly son essai de restauration de ces sortes d'édifices, qui correspond du reste avec ses conclusions sur leur destination comme temples ornés d'une colonnade extérieure (32).
Sans vouloir atténuer le mérite artistique de ces restaurations entièrement hypothétiques, ni la réelle valeur de toutes ces fouilles exécutées avec beaucoup de soin, car nous savons la peine qu'elles nécessitent, nous avons tenu à montrer qu'il était impossible jusqu'ici de formuler une opinion et de deviner la véritable destination de ces curieux édifices, car les documents qu'elles ont fourni sont encore trop sommaires.
Epoque Franque
Dans la Liste des principales sépultures et cimetières mérovingiens de la Gaule et des Contrées voisines, M. A. Bertrand a cité au n° 134, le cimetière de Criquebeuf-sur-Seine (Eure) : il s'agit certainement de celui de Martot, découvert à quelques centaines de mètres plus bas, vers la Seine (33).
Notes
(1) Procès-verbaux Commis. Antiq. Seine-Inférieure, T. VII, ler Liv., 1884, p. 348-349.
(2) L'Homme, 1884, n° 15, p. 469, 470.
(3) Nous avons publie le compte rendu de cette excursion dans l'Impartial des Andelys. (n° du 23 septembre 1897) ; il fut en partie reproduit par l'Echo des Andelys, l'Industriel de Louviers et le Journal d'Evreux (n° du 29 septembre 1897) ; nous avons complété ce compte rendu qui a paru dans la revue La Normandie(T. IV, 12 année. octobre 1897) ; nous avons fait exécuter un tirage à part de cette notice avec de nouvelles annotations, il a paru sous le titre : Les constructions gallo-romaines du Catelier de Criqueteuf-sur-Seine (Octobre 1897, 6 pages). Les journaux l'Echo des Andelys, l'Industriel de Louviers et le Journal d'Evreux du 16 octobre 1897 ont également reproduit une note où nous répondions à un article du journal l’Elbeuvien, au sujet de l'emplacement d'Uggate, à propos des fouilles du Catelier. Le Bulletin de la Société d'Etudes diverses de Louviers a rendu compte de cette visite et reproduit les objets trouvés (T. IV, 1887, p. 13 à 15, pl. I, II, III, IV).
(4) Le Catelier de Criquebeuf-sur-Seine (Eure). — Mémoire sur l'exploration archéologique entreprise par MM. Victor Quesné et Léon de Vesly, Rouen, 1898, Extr. Bull. Sec d'émulat, du Commerc. et de l'Indust. de la Seine-Inférieure, 1897, 1898, tirage à part in-8", 38 p. et 4 pl. — Bulletin Com. antiq. Seine-Infer , t. X, 3e liv. 1896, p. 412, 416, — Nouvelles recherches sur le Catelier de Criquebeuf-sur-Seine (Eure), par MM. V. Quesney et Léon de Vesly. (Bul. arch., 1898, 2' liv., p. 304, 313, fig.).
(5) Saint-Denis, Caudebec-lès-Elbeuf, précédé de recherches sur Uggate, par J. Drouet 1887, fig. 56, 69, 71,74
(6) Pilloy. Etudes sur d'anciens lieux de sépultures dans l'Aisne,T II, 3ème fasc. pl. 14, fig. 10 b, et pl. 15, fig. 6. Ibid. 5ème fasc., pl. 4, fig. 13.
(7) Ed. Fleury. Antiquités du départ. de l'Aisne.
(8) De Baye. La bijouterie des Goths en Russie, Mém. Soc. Antiq. de France, 1890, p. 362, fig. 5, pl. IV.
(9) L. de Vesly. Le Catelier de Criquebeuf-sur-Seine, p. 15.
(10) La Normandie, T. IV, 12° année, octobre 1897.
(11) L. Coutil. La ville gallo-romaine d'Uggate. Extrait de l' « Industriel de Louviers », le « Journal d’Evreux », et « l'Echo des Andelys », du 16 octobre 1897.
(12) V. Quesné et Léon de Vesly. Nouvelles recherches sur le Calelier de Criquebeuf-sur-Seine (Eure). Extr. Bul. Arch., 1898, 2' livr., p. 310 et 311; où ils mentionnent : l° Sainte-Marguerite-sur-Mer, 1864 ; 2° Forêt de la Londe, 1890 ; 3° foret de Saint-Saens, le Teurtre, 1891-1892 ; 4°- Forêt de Louviers, Butte des Buis, près Tôtes, 1895 ; 5" Foret de Rouvray, la Mare-au-Puits, près Oissel, 1895; 6° Criquebeuf, le Catelier, 1896-l897 ;7° Sainl-Ouein-de-Thouberville, les Roques, 1896 ; 8° Pointe d'Harfleur, 1894 ; 9° Forêt de Roumare, le Hasard, près Canteleu, 1897.
(13) P.-J. Féret. Soc. arch. de l'arrond. de Dieppe, Rouen, 1828, et Bull. Corn. antiq. Seine-Inférieure, t.IV,1 liv. 1876, p. 69 et 74
(14) Abbé Cochet. La Seine-Inf. hist. et arch.,2ème édit., p. 242.
(15) Mém. Soc. Antiq. Normandie. T.XII, p. 117-130.
(16) Bull. Com. antiq. Seine-Inférieure, T. VIII, 3ème liv. 1890, p. 365-366, et T.IX, 3ème liv., 1893, p. 397 à 418. Voir aussi Bull. Soc. d'études diverses du Havre, 1894.
(17) Bull. Commis, antiq. Seine-Inférieure, T. VIII, 3ème liv., p. 357 à 358, et 455 à 460 ; et Saint-Denis, Histoire d'Elbeuf, p. 51, plan.
(18) G. Le Breton. Fouilles dans la forêt d'Eawy (Bull. Com. antiq. Seine-Inf., T. IX, 2ème liv., p. 267 à 278).
(19) V. Quesné et de Vesly. Le fanum gallo-romain des Buis, forêt de Louviers (Eure). Extr. Bull. Soc. Emulation Commer. et Ind. de la Seine-Inférieure, 1894-1895. — L'Ami des Monuments et des Arts, 9ème vol., 1895, p. 156, 158. — Bull. Commis, antiq. Seine-Inf., T. X, 1895, 2ème liv., p. 253, 255.
(20) Bull. Commis, antiq. Seine-Inf., T. X, 3ème liv., 1896, p. 380 à 381. E. Vallée. Plan et notice des antiquités romaines de Lillebonne, 1896, n° 21 du plan et de la notice.
(21) Bull.-arch. 1898, 2ème liv., p. 310 et 311.
(22) Annuaire des cinq départements de la Normandie, 66ème année, 1899, p. 73, et renseignements de MM. Power et G. Prévost qui doivent publier leur découverte.
(23) Bull. Com. antiq, Seine-Inférieure, t. X, 3ème liv., 1896, p. 447, et T. XI 1 liv., 1897, p. 80 et 81.E. Vallée. Plan et notice des antiquités romaines de Lillebonne, 1896, n° 21 du plan et de la notice.
(24) Bull. Com. antiq. Seine-Infér., T. XI, 1er liv., 1897, p. 205. Note de M. de La Serre.
(25) L. de Vesly. Exploration archéologique de la forêt de Rouvray. Bull. arch. de 1903, 1er liv., p. 44-57.
(26) L. de Vesly. Exploration archéologique de la forêt de Rouvray. Bull. arch. de 1903.
(27) Bull. Soc. antiq. de France, 4° trim., 1892, p. 216-224.
(28) E. Flouest. Notice archéologique sur le camp de Chassey (Saône-et-Loire), 1869.
(29) Bull. monumental, 3 série, T VIII . 28ème vol., 1862.
(30) De Caumont. Abécédaire d'archéologie. Ere gallo-romaine, 1 édit.. 1870, p. 241 à 247.
(31) Bulletin archéol., 1903, 3ème liv., p. 360 à 375.
(32) L. de Vesly. Le fanum Ses Buis, près Tôtes (Eure). Salon des Champs-Elysées de 1895, n° 4034 et le Petit temple romain d'Orival (Supplément du « Journal de Rouen », dimanche 17 novembre 1901).
(33) Revue Archéologique 1879.
Armand Launay
Pont-de-l'Arche ma ville
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