En septembre 1892, Camille Pissarro séjourna près de deux semaines chez le critique d'art Octave Mirbeau, aux Damps, dans la rue Morel-Billet. Le « père » de l’impressionnisme réalisa quatre peintures du jardin de Mirbeau, écrivain anarchiste qui œuvra pour les ouvriers chaussonniers de Pont-de-l’Arche durant une grave épidémie... Le tableau qui nous intéresse est une huile sur toile intitulée « La vallée de la Seine aux Damps, jardin d'Octave Mirbeau ». On peut y admirer les coteaux qui surplombent Alizay et Igoville mais aussi la vapeur du train Paris-Le Havre. Dans une atmosphère très lumineuse, la Seine apparait en contrebas du jardin. Ici se fait déjà sentir le pointillisme cher aux néoimpressionnistes.
Collection de la famille Laufer. Exposée au musée de Brooklyn.
Remerciements à Benoït Hinet.
Article publié dans Pont-de-l'Arche magazine n° 9
Armand Launay
Pont-de-l'Arche ma ville